SOLUTIONS
POUR L'ENVIRONNEMENT

Le saviez-vous ?

Nous ne sommes pas dans un système d’exploitation de la forêt qui consisterait à prélever tous les bois au gré des besoins.

Nous accompagnons dans leur croissance une mosaïque de peuplements de différents âges, du jeune semis, à l’arbre mûr dont les dimensions ont atteint l’optimum économique.
C’est ainsi qu’au cours de leur cycle de vie, il est nécessaire de faire des éclaircies qui diminuent progressivement le nombre d’arbres d’un peuplement, pour favoriser les arbres à même de produire du bois de qualité, maintenir leur vitalité et leur potentiel de croissance, assurer leur bon état de santé, maintenir une diversité d’espèces, et enfin préparer leur régénération lorsqu’ ils arrivent en fin de vie sylvicole.

Les coupes d’éclaircies assurent la croissance régulière du potentiel forestier et le maintient d’un état phytosanitaire satisfaisant.

Sans procéder à ces coupes, les essences ne pourraient croitre de façon saine : il s’instaurerait un sous-bois de taillis et ronciers sans valeur économique ni touristique.

La bonne gestion du patrimoine forestier Français entraine le développement annuel de 40.000 ha arborés supplémentaires. Notre surface boisée totale (30 % du territoire) ayant ainsi augmentée de 70% depuis 1900 !

Les papeteries Françaises utilisent majoritairement du bois d’origine Française (93%) complété par 7 % importé de l’Union Européenne.

Les bois utilisés par l’industrie du papier proviennent, pour partie des chutes de scieries et, pour l’autre partie, des bois d’éclaircies nécessaires à la croissance de la forêt. Ces bois représentent 35 % des matières fibreuses destinées à la production de la pate à papier, les 65 % restants résultent de la récupération des papiers et cartons qui sont recyclés, faisant de l’industrie du papier la première industrie de recyclage de France.

Aujourd’hui, le taux de recyclage moyen des pays européens dépasse les 64%, ce qui représente plus de 50 millions de tonnes de papiers usés collectés chaque année.
L’objectif commun fixé à 66% des volumes en 2010 sera tenu.
La France se place en 2e position en europe.

Les fibres de papier peuvent être recyclées jusqu’à six fois, et le recyclage constitue certainement le meilleur moyen d’éviter l’accumulation des déchets de papier dans les décharges.

L’accroissement régulier de l’activité de recyclage (> 6 Million de Tonnes/an) permet de couvrir :

  • La consommation de papier journal à 100 %,
  • Des sortes pour emballages à 80 %,
  • Et des papiers d’impression-écriture à 15 % (avec un objectif particulier de 20 %)

Les usines de pâte et papier montrent l’exemple en terme d’intégration
énergétique. La majeure partie des besoins est couverte par l’utilisation des sous
produits du bois.

Ce pourcentage est de 60 à 80% et peut atteindre 95% sur les sites les plus modernes.
Une sine moyenne produit environ 330 MWh à partir des résidus forestiers auxquels s’ajoutent 250
à 500 MWh issus de la lignine.

Normes, Certificats et Labels

Il est important d’admettre par simple logique que tous les labels sont recevables comme preuve d’une démarche écologique : Il n’y a donc pas de « bon » et de « mauvais »label.
La guerre des labels a d’autant moins de sens que la production labellisée, notamment en bois, est notoirement insuffisante pour répondre à la totalité des demandes . . . 
On dénombre actuellement une quinzaine de labels décernés en Europe.

On les classe en 4 catégories :

  • Labels de développement durable,
  • Labels de production,
  • Labels de recyclage,
  • Labels de produits

NOTA : Le cadre règlementaire FSC est optimisé par la gestion des immenses domaines de forêts primaires, tandis que PEFC facilite l’administration des domaines très morcelés de la plupart des pays d’Europe. PEFC représente 200 Mha (70%) et FSC 80 Mha (30%).